« Développement d’enzymes par Biologie synthétique pour la production de nouveaux éliciteurs biosourcés à usage agricole »
Le blé constitue l’une des plus importantes cultures au monde avec le maïs et le riz. Cependant, il est malheureusement sujet à des maladies, dont essentiellement la septoriose, la fusariose et les rouilles. À elle seule, la septoriose peut causer des pertes de rendement jusqu’à 40%, même si en moyenne des pertes de 5-10% sont plus souvent rapportées.
Actuellement, il n’existe pas d’alternative biologique ou à faible risque pour lutter contre ces maladies. La protection du blé est donc entièrement assurée par des solutions chimiques. Toutefois, les problèmes de résistance aux molécules chimiques utilisées sont grandissants. Une solution consiste à stimuler l’immunité innée des plantes.
En effet, les plantes possèdent un système immunitaire inné dont les réponses induites par des pathogènes leur permettent de faire face aux agressions externes. Cette réponse globale repose sur des récepteurs membranaires qui reconnaissent des motifs moléculaires conservés appartenant à des micro-organismes souvent pathogènes ou à des produits de dégradation des cellules végétales. Ces mêmes récepteurs membranaires déclenchent des réponses de défense. Les éliciteurs ne ciblent donc pas les pathogènes mais bien le système immunitaire des végétaux chez qui ils stimulent les mécanismes naturels de défense.
Le consortium ELITHE propose ainsi une innovation de rupture par la mise au point du premier éliciteur biobasé pour la culture du blé.
Projet en colabellisation avec le pôle Greenwin.